Entre 10 et 12 % de la population est aux prises avec des acouphènes.
« L’évolution actuel de la consommation et le stress ambiant, nous amène à les repérer plus souvent ».
Avoir un acouphène, c’est entendre des bruits, des sons, des bourdonnements, des sifflements dans les oreilles ou la tête sans qu’il y ait du son à l’extérieur. « Il n’y a pas de source sonore qui explique le bourdonnement qu’on entend. Ça se déplace avec nous, et c’est perçu par nous seulement. Le souci c’est que les autres ne s’en aperçoivent pas ».
Certaines personnes sont plus à risque, étant donné leur exposition au bruit, comme un travailleur du bâtiment, un militaire en opération, un chasseur et un musicien. « Le facteur qui va prédire le plus la présence d’acouphènes, c’est la perte auditive.
Avec l’âge, la probabilité augmente de développer des acouphènes ». « Vieillissement des oreilles » Jusqu’à récemment, les personnes âgées étaient les principales concernées, mais les jeunes sont en train de se créer des problèmes auditifs qui n’existaient pas avant.
« Ils ont comme des oreilles qui vieillissent prématurément ».
Il est à prévoir que, dans quelques années, ces jeunes auront des problèmes importants et irréversibles. Ça se développe avec le temps et ce n’est pas toujours visible immédiatement, sauf quand quelqu’un est exposé à de la musique très forte, dans une discothèque ou un bar, par exemple.
« Quand il va sortir, il va avoir des bourdonnements et une perte auditive transitoire, temporaire, qui va disparaître quelques heures plus tard. Mais ce sont des signes qu’il y a des dommages qui se font ».
Avant, on pensait qu’ils étaient réversibles, et que l’audition revenait, mais depuis quelques années, des chercheurs ont démontré que ça ne revient pas tout à fait.
Ça crée des dommages qui sont subtils, et qui vont se développer dans le temps.
Les appareils auditifs vont aider à restaurer un peu l’audition, mais ça ne revient jamais aussi clair qu’une audition normale.
Une fois que les cellules sont endommagées dans l’oreille interne, ça ne revient jamais et on n’a pas trouvé encore un moyen de les régénérer ».
Détresse psychologique
Par ailleurs les acouphènes sont une source de détresse psychologique pour 1 à 2 % de la population et ces personnes ont besoin de soutien thérapeutique par une équipe pluridisciplinaire. Composée d’un ORL, d’un audioprothésiste, d’un sophrologue, d’un psychologue, d’un dentiste … car les causes sont multiples.
« Il y a un deuil de silence à faire. Pour des gens qui ont des acouphènes chroniques, c’est ça le drame : la personne dit, “mon dieu, je n’entendrai plus jamais le silence”.
C’est une condition chronique ».
Le protocole que nous mettons en place avec le patient va permettre à son cerveau d’oublier les acouphènes, mais pour y arriver, celui-ci doit être motiver car c’est un travail parfois long.
Crise sanitaire de la COVID 19
Avec la crise sanitaire « On sait que le stress et le bruit sont deux facteurs qui ont indépendamment une influence sur l’apparition d’un acouphène. Plus une personne est exposée à du stress intense, par exemple au travail, plus elle a de risques d’avoir des acouphènes. Même chose pour le bruit ».
L’équipe OuïeSon est à votre écoute pour réaliser un bilan et vous accompagner dans cette démarche.
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